Pâques is back !
Chers lecteurs,
Contrairement à l’an passé, Pâques se tient cette année, mi avril et sonne le début de la saison touristique à Avignon.
Pour la 4ème année consécutive, nous réitérons notre chasse à l’oeuf dans le jardin de l’hôtel, pour les enfants de 2 à 12 ans. Après un succès fulgurant lors de l’édition 2016, nous nous devions de perpétuer ce qui est désormais une tradition à l’Altera Roma HôteL.
Dimanche prochain, le 16 avril donc, nous vous attendons nombreux à partir de 10H30, pour un moment convivial et de partage. Il faudra toutefois et impérativement inscrire vos enfants par mail à contact@alteraromahotel.com. L’accès aux jeux est totalement gratuit.
Pour couronner la journée, notre parrain, Frédéric HAWECKER, nous a fait à nouveau l’honneur de nous offrir un gros oeuf de Pâques, création du Meilleur Ouvrier de France, MOF 2011, chocolatier. Il sera remis au gagnant de la chasse à l’oeuf en fin de matinée.
Alors réservez vite vos places et à dimanche,
Frédéric & Marianyela,
1987-2017 : 30 ans pour l’Altera Roma Hotel Avignon
– 1987-2017, l’histoire d’un hotel Avignon-nais :
Voilà 30 ans, le 1er avril 2017, mes parents, Philippe et Sylvie CLOTA se sont improvisés hôteliers sur Avignon. Lui, ancien recordman du monde de plongée en caisson à la Comex, exilé politique de l’Espagne de Franco. Elle, agent d’assurances sur Paris, débarquée à l’adolescence de sa Tunisie natale.
Leur projet est alors né dans le milieu des années 1980, lorsque tous deux cherchaient une reconversion professionnelle. C’est alors vers le domaine de l’hôtellerie qu’ils se sont orientés, dans une petite ville du nom d’Avignon.
Des débuts laborieux, un crédit difficile à obtenir, un établissement dans un piteux état… Mais une volonté commune de transformer ce bébé en une structure familiale et humaine dont l’accueil chaleureux serait la clé.
Ainsi, après de nombreuses années de travaux et autres aménagements, l’hôtel s’est peu à peu trouvé une clientèle d’habitués. Il s’est également impliqué dans le paysage local via le Club Hôtelier d’Avignon, créé à l’époque par Michèle MICHELOTTE.
– L’évolution au fil du temps :
Pour ma part, tout juste diplômé d’un BTS et d’une Licence Pro obtenus à l’école Hôtelière d’Avignon et fort d’une expérience acquise dans des établissements 4 et 5 étoiles de la région, je pris la gérance de l’établissement familial et ce, depuis 2003. Après l’obtention d’une deuxième étoile en 2009, j’ai entamé de grandes rénovations pour un reclassement en 3 étoiles en 2012.
L’année 2011 fut également un tournant, avec l’ajout de l’activité de VTC et l’acquisition d’une Berline et d’un Monospace 7 places. Cela nous a permis d’offrir un éventail de services complémentaires à notre clientèle mais aussi à celle de nos confrères et aux entreprises locales. Nous pouvons désormais intervenir sur du déplacement simple comme sur du circuit touristique à la carte en tant que chauffeur guide accompagnateur.
Depuis lors, c’est avec mon épouse, Marianyela, que nous nous efforçons de développer ce qui est depuis le 1er janvier 2017, l’Hôtel Altera Roma Avignon. Diplômée en décoration d’intérieur, elle s’attache à apporter une touche à la fois intimiste et contemporaine à chacune de nos chambres.
Enfin, l’année 2017 sera une année de changements à plusieurs niveaux. Nous avons prévu l’ajout de coffre-forts en chambre, la rénovation du jardin par un Meilleur Ouvrier de France Paysagiste, Frédéric FAURE. Nous avons également mis en place des planches de charcuterie et fromage de Josiane Déal. Une offre élargie de vins de la vallée du Rhône, la vente de glaces artisanales ainsi que de produits provençaux, tels que de l’huile de l’olive des Baux de Provence, tapenades, ratatouilles, pâtes de fruits et autres douceurs provençales vous seront aussi proposés.
– L’avenir :
Désormais, c’est une nouvelle génération soudée et plus impliquée que jamais qui est en place pour toujours vous offrir le meilleur à savoir notre accueil et notre envie de vous satisfaire.
Merci de votre présence au fil des années, de votre aide, de votre implication sans qui quoi n’aurait pu être possible.
À nos amis, nos clients, nos équipes, nos prestataires,
Frédéric et Marianyela,
24 ans pour l’Avignon Hôtel Monclar !
Chers clients,
Voilà bien longtemps que je n’ai plus repris le clavier pour poster un billet sur notre blogue. Chose faite aujourd’hui, 1er avril, où nous fêtons nos 24 ans à la tête de l’Avignon Hôtel Monclar.
Ces derniers mois ont été intenses en travaux et mises aux normes de sécurité prévues pour novembre 2011.
Nous avons ainsi remplacé les portes des chambres ainsi que celles des parties communes pour des portes coupe-feu. Des détecteurs incendie ont été positionnés dans chaque pièce de l’établissement conformément aux nouvelles normes en vigueur.
Du coup, nous avons changé l’alarme incendie pour un modèle des plus récents, les blocs secours sont également tout neufs, bref niveau législation incendie, nous sommes parfaitement au point.
Alors bien sûr, si votre sécurité prime sur tout, nous n’en avons pas oublié votre confort. Nous avons rafraichi certaines chambres et fait fusionner d’autres pour plus d’espace et un pour un meilleur aménagement intérieur.
J’y reviendrai prochainement, dans un autre billet.
Compte tenu alors que nous célébrons pratiquement un quart de siècle au sein de l’hôtellerie Avignonnaise, je voulais vous proposer un petit florilège des différents supports publicitaires que nous avons fait réaliser au fil du temps.
Mention spéciale à la version 1994, vraiment bien trouvée !
Quelle version a votre préférence?
F.COTA
Avignon et les Papes, le jour où l’histoire changea…
Chers clients,
Vous n’êtes pas sans savoir qu’Avignon fut il y a plusieurs siècles, le berceau même de la papauté et du christianisme dans le monde.
Pour ce 700ème anniversaire de l’arrivée des papes dans la ville, dès le 7 mars et tout au long de l’année, nombre de manifestations seront organisées pour commémorer cet événement qui a changé radicalement le destin de l’Avignon.
En 1303, à la mort du pape Boniface VIII, Benoit XI est nommé, mais son règne ne durera que quelques mois, le temps pour le Conclave de Pérouse de se réunir afin d’assurer la succession de ce dernier. Le 05 juin 1905, l’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, devint alors le nouveau souverain pontife et prit le nom de Clément V.(1305-1314)
Se trouvant dans son diocèse lorsqu’il apprit son élection, il s’achemina par étapes successives vers Avignon, où il fit son entrée solennelle le 9 mars 1309. Il n’avait pas l’intention de transférer le Saint-Siège en France, mais les conflits qu’il devait régler le poussèrent à rester à proximité du roi de France pour mener à bien de difficiles négociations.
Avignon était un emplacement de choix. Propriété de Jeanne de Naples, comtesse de Provence depuis 1290, la ville était surtout proche du Comtat Venaissin – dont Carpentras était la capitale – lequel appartenait à l’église depuis 1274. Clément V s’installe donc sur les bords du Rhône où le fameux pont de saint Bénezet a été construit depuis plusieurs années déjà… L’élément n’est pas anodin puisqu’il s’agit du premier pont sur le fleuve depuis la mer. Avignon a donc une position géographique de premier plan. Et c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le pape décide d’y installer sa résidence.
A sa disparition, il fallut plus de deux ans au Conclave de Pérouse pour nommer un nouveau pape. En 1316 donc, Jean XXII (1316-1334) fut désigné. Il aura à coeur de lancer la grande machine Avignonnaise de fairede cette petite ville un centre politique, un centre administratif et un centre financier. La Cour pontificale y déploie ses fastes, une université dispense des cours de théologie, de droit et de médecine. Le Palais des papes, construit à partir de 1335, devient le symbole aussi de ce rayonnement, un rayonnement qui est tout simplement celui de l’Eglise d’Occident.
En 1334, Benoît XII(1334-1342) aura à coeur de poursuivre l’oeuvre de son prédécesseur. Très religieux et très pieu, il sera surnommé le Saint Homme, et se donnera pour mission de gérer la bonne vie du palais, sans excès.
1342 est l’année qui marquera un vrai changement dans le règne pontifical avec l’arrivée de Clément VI (1342-1352). Six ans plus tard, et pour 80 000 Florins, il décida de racheter la ville à la comtesse de Naples. Cela faisait déjà 40 années que les papes siégeaient en Avignon, ce qui en faisait le règne le plus long en dehors de Rome, la ville éternelle. Ce nouveau pape est celui de toutes les largesses. Il développe la vie du palais en y faisant venir pléthorie d’artistes, de peintres, d’orfèvres, et d’architectes.
A sa disparition en 1352, son frère refuse la tiare pontificale. C’est finalement Innocent VI (1352-1362) qui prendra sa succession et comme souvent, ce choix témoigne d’un désir de changer littéralement de style. En effet, le nouveau représentant de l’église se voudra économe. C’est un grand réformateur mais souvent brutal. Néanmoins, on lui doit la Chartreuse de Villeneuve, où il sera inhumé, ainsi que les remparts de la ville d’Avignon, qui devint alors, une ville fortifiée.
Urbain V (1362-1370), est le sixième pape d’Avignon. Bien avant son élection, il avait considéré que le pape devait siéger à Rome et non ailleurs. « Notre retour à Rome, nous le souhaitons et nous ne tarderons pas à l’effectuer, si des empêchements de la plus haute importance ne nous retenaient ici. Mais nous l’espérons, le Très Haut lèvera les obstacles». Son retour Romain fût un véritable fiasco. Il prit alors la décision de retourner en Avignon ou il mourut en 1370.
Cette année là, Pierre Roger de Beaufort devint Grégoire XI (1370-1378). Il est à ce jour le dernier pape français. Grand humaniste, il est un passionné des livres, ce qui le porte à la recherche de manuscrits précieux. C’est aussi un amateur de toutes les manifestations de la culture. Il a un grand talent de diplomate ce qui lui est d’un grand secours pour les difficiles négociations qu’il doit entreprendre. Grand artisan du retour de la papauté à Rome, sa mort en 1378, marque le début du Grand Schisme d’Orient.
Si jusqu’à présent on parlait des papes à Avignon comme seuls et uniques souverain pontifes, on parlera désormais des papes de Rome et des papes d’Avignon.
La paix d’esprit à peine instaurée, elle reste pour autant très fragile. Le conclave des cardinaux qui se réunit au Vatican pour élire un nouveau pape. Urbain VI est désigné mais se révèle autoritaire et despotique. Par ses provocations, il se met à dos les cardinaux qui se réunissent en septembre 1378 à Fondi hors de Rome. Ils dénoncent l’irrégularité de l’élection d’Urbain VI et élisent Robert de Genève qui prend le nom de Clément VII (1379-1394).
Les royaumes chrétiens sont perplexes, contraints de choisir entre deux papes. La France et la reine Jeanne de Naples soutiennent Clément VII tandis que l’Angleterre et l’empereur germanique Charles IV restent sous l’obédience d’Urbain VI.
Benoît XIII sera finalement le dernier pape a résider à Avignon entre 1394 à 1403. Depuis, seul le Vatican à Rome sera reconnu comme siège du Saint-Père.
Programme des samedi 7 et dimanche 8 mars prochains :
. Samedi 7 mars :
12h à 15h : soupe médiévale géante offerte au public au Palais des Papes (dans la limite des capacités d’accueil) et visite en accès libre du monument
15h à 17h : visites guidées de la métropole des Doms toutes les demi-heures
17h : conférence sur le thème « Pourquoi Avignon ?» par Jean Favier à la salle des fêtes de la mairie. Entrée libre.
toute la journée : sur la place du palais, animations médiévales par « la Cour Pontificale » (campement, mariage médiéval, démonstrations de combats, spectacles, cuisine…)
. Dimanche 8 mars :
10h : messe solennelle à la cathédrale des Doms
15h : concert sur l’orgue Doré par M. Antonini
16h : Vêpres pontificales.
Alors venez nombreux !
F.CLOTA
Cheval Passion 2009
Chers clients,
Comme chaque année, le mois de janvier fait la part belle au monde équestre avec Cheval Passion.
Cette 24ème édition, troisième manifestation du genre en Europe, mais certainement la plus créative, s’est tenue du 14 au 18 janvier dernier, au parc des Expositions de Châteaublanc, à Avignon.
Le point d’orgue du salon est sans conteste, le gala des Crinières d’Or, auquel l’Avignon Hôtel Monclar se devait d’être présent. Je me suis donc rendu sur place, pour la représentation du samedi soir avec, je dois bien l’avouer, des notions plus que rudimentaires sur l’univers équestre. Néanmoins, pour recevoir une forte clientèle d’aficionados amateurs ou professionnels chaque année à l’hôtel, il fallait bien que je m’y rende moi-même afin de découvrir ce monde qui m’était jusqu’à lors, totalement étranger.
Samedi soir donc, je constate que les trottoirs sont envahis de véhicules, les parkings sont surchargés, et pourtant les allées menant au parc des expositions semblent désespérément vides. Peu de lumière, mais une grande salle m’a immédiatement attiré, j’entre donc. Plusieurs restaurants ont investi les lieux, pour proposer un repas spectacle. La salle est bondée, plus une table, plus une chaise ne sont libres, et le spectacle ravit chacun. Une scène centrale – afin d’avoir une vue panoramique sur l’ensemble des personnes présentes – a été installée. Des lumières et décors entrainants, une ambiance à tout rompre, me serais-je fourvoyé ? le monde du cheval ne serait-il pas uniquement symbole de rigueur, dureté, et discipline ? Visiblement pas.
Bien sûr, je suis convaincu que ce que nous voyons, exécuté aussi facilement, témoigne d’heures interminables de travail acharné, mais la façon dont ce travail est présenté, est plus que séduisante, vite, je dois reprendre mes esprits, et poursuivre ma route jusqu’aux tribunes du gala, qui ne va pas tarder à commencer.
Les innombrables allées fourmillent de gens aux yeux pétillants. Beaucoup de familles, avec de jeunes enfants, sont présentes. Il faut savoir que Cheval Passion n’est pas seulement le fruit d’un gala dans une grande salle. Cheval passion, ce sont 12 bâtiments ouverts à plus de 250 exposants, 8 concours organisés, Poney Passion également mais aussi et surtout le Marché International du Spectacle Equestre de Création (MISEC). Bref, l’univers du cheval sous toutes ces formes alliant l’essentiel et le superflu (ballons, vêtements, peintures, photographies, etc…).
Pressons, plus que quelques minutes avant le début du spectacle. Les gens passent d’un bâtiment à l’autre, quelque chose se prépare. Les annonces au micro invitent les spectateurs à prendre place dans les tribunes. Je me trouve dans la partie G, un virage, mais la vue est satisfaisante. La scène est bien évidemment très spacieuse afin que les protagonistes et leur monture puissent évoluer dans les meilleures conditions.
21h00, le spectacle commence sous la direction de Calixte de Nigremont, un personnage haut en couleur, fort drôle qui, à lui seul, est un spectacle entier !
Le programme est annoncé, plusieurs numéros vont se succéder. Ils n’ont pas de liens entre eux. En fait, sur des bases de dressage, de formation, et d’amour du cheval plus ou moins semblables, chacun aura développé sa propre sensibilité, traduit son propre savoir et sa conception de l’association homme – cheval. Ce sont ces différentes applications qui aboutissent à un spectacle riche et varié.
La garde républicaine est certainement la plus habituée de ce gala des Crinières d’or avec sa 20ème participation en 24 éditions. Pour cet anniversaire, les Gardes Républicains, parmi lesquels figurent trois sélectionnés des Jeux Olympiques de Pékin, ont proposé un résumé de leur prestation. L’aspect technique prévalant, le spectateur non-initié, comme moi, peut passer assez largement à côté de ce « best of », mais il appréciera amplement les costumes et l’harmonie parfaite entre le cheval et son cavalier.
Les numéros les plus visuels tels que celui proposé par « Movie Riders 2 dans thunder X », une compagnie venue d’Italie, enchantera petits et grands par ses prouesses artistiques, alliant l’homme, le cheval et le feu avec, souligné par des éclairages et décors merveilleux. Des moments très spectaculaires aussi avec des maîtres du genre tels que Jean-Marc Imbert qui sans bride, ni badine, commande ses chevaux à la voix, debout, un pied sur la croupe de chacun d’eux ou bien Eric Gauthier, le « Gentleman d’Epsom » qui fait faire de la corde à sauter enflammée à son cheval, Prince, sur une piste fermée !
Le gala enchaîne, sans pause, dans un rythme soutenu, élevant le niveau de performance au fur et à mesure, en proposant néanmoins des numéros de pure douceur avec le couple Myriam et Gilles Marnay, dans une chorégraphie accompagnée d’un pianiste et de la soprano Estelle Payan Daca interprétant « Casta Diva » de Bellini. Je suis très heureux du parcours professionnel de cette dernière avec qui j’ai pu partager des années de lycée et des cours d’italien de haute voltige ! Alizée Froment n’est pas en reste avec son numéro associé avec un corps de ballet, la Compagnie François Mauduit.
Que seraient les Crinières d’Or sans la présence systématique et on ne peut plus évidente, des chevaux de Camargue ? Sous l’égide de l’Amicale Equestre de la Montagnette, venue en nombre, ils effectuent un carrousel en dextre d’une rare qualité et ils ont ainsi ravi le public sur des airs de techno-music. Là, j’avoue avoir été un peu décontenancé. En effet, en Provence, avec des chevaux de Camargue, dans une région où – comme Calixte de Nigremont se plaisait à nous le rappeler – les clichés ne manquent pas, avec les Gardians, les flamands roses, les taureaux, les moustiques ! la musique Gitane aurait été absolument parfaite. D’autant plus que Chico et ses Gypsies viennent tout juste de sortir un nouvel album. Bref, pas le temps de hennir, on enchaîne !
La part belle revient en fin de gala, à un numéro extraordinaire de Jean François Pignon qui a littéralement séduit l’ensemble de la foule présente. Cette faculté de communication entre l’homme et l’animal semble nettement dépasser le dressage. En compagnie de plusieurs chevaux, il nous fait partager sa passion, son amour du métier, et surtout la complicité qu’il peut avoir avec ses bêtes. De l’acrobatie, des échanges, des chevaux qui se couchent comme morts, juste à sa demande, puis se réveillent, s’assoient, se relèvent. Arrive enfin un poney, purement adorable, qui s’efforça de suivre, tant bien que mal, le rythme endiablé de ses grands cousins.
Les photos manquent pour traduire la richesse d’un tel gala, j’en ai donc sélectionné huit, telles un fil conducteur de la soirée. J’espère ainsi permettre à ceux qui l’ont vécue, de se la remémorer tendrement, et ceux qui n’ont pu s’y rendre, enfin les convaincre de partager de purs moments d’émotion que l’on peut savourer sans pour autant fréquenter régulièrement ce monde à part.
Une très agréable soirée qui nous un donne un instant, l’impression de redevenir un enfant.
F.CLOTA
Les Monologues du Vagin
Cher clients,
Les monologues du vagin sont un peu les incontournables du Festival d’Avignon. En effet, depuis de nombreuses années, ces récits bénéficient d’un succès indéniable.
A partir d’interviews de plus de deux cents femmes de tous âges, milieux sociaux professionnels, confessions religieuses, Eve Ensler a rassemblé des témoignages sur la part la plus intime de la femme : son vagin. C’est un spectacle sur le bonheur d’être femme, la joie d’être amante et la fierté d’être mère mais également sur toutes les formes de violences infligées au corps féminin. On pensera à l’excision par exemple.
Cette année, du 10 au 21 juillet, ce sont Eva Darlan et Séverine Ferrer qui nous ont conté ces récits, puis du 21 juillet à la clôture du festival, ce fut le tour d’Isabelle Aubret et Emmanuelle Boidron (la fameuse fille de Roger Hanin dans Navarro). Stépanie Bataille a quant à elle joué durant les 3 semaines. Théâtre des Béliers à 21h15.
Je m’y suis donc rendu hier soir, pour l’avant dernière représentation, avant le tombé de rideau sur ce 40ème festival Off. Il était temps ! J’avoue que, comme beaucoup d’entre vous, j’ai énormément entendu parler de ce spectacle. Mais que renfermait il exactement ? quel était le message à faire passer au travers de ces récits ? Je peux pas dire que j’ai vraiment été surpris par le fond, mais c’est plutôt par la forme, que j’ai décelé une grande émotion.
Pourquoi ? parce que ce spectacle regroupe le témoignage de femmes, relatés par d’autres femmes. Et l’implication des ces dernières ne laisse vraiment pas indifférent. Stéphanie Bataille en est une interprète formidable. Ce sujet fortement tabou, il faut bien l’avouer, est abordé selon plusieurs tonalités. Passant de l’humour aux larmes, des premières expériences aux bilans de vies.
Je vais pas dire que j’ai découvert la féminité et tous les secrets relatifs à la sexualité des femmes durant cette heure et demie, mais en tant qu’homme, j’ai trouvé l’approche de ces thèmes, vraiment subtile, attendrissante, poussant à la réflexion, et soulevant la problématique du “Connais-toi, toi-même” de Socrate. Le processus passant de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte est long et difficile.
Tout ça pour dire que l’Avignon Hotel Monclar recommande les Monologues du Vagin, pour un théâtre différent, léger et grave à la fois, parlant d’un sujet universel et indispensable à toute vie, la femme.
F.CLOTA
Du Rififi à la morgue
Cher clients,
Vous avez une soirée à tuer ? Envie d’humour à la fois léger et macabre? Alors c’est au Capitole qu’il faut aller, chaque jour à 20h30 pour voir Du Rififi à la morgue !
Je vous présente un peu l’intrigue, ça se passe dans une morgue déserte où travaille un médecin légiste rondouillard alcoolique. Ca ne s’invente pas ! quoi que… Un cadavre sur les bras, et sa soeur, inspecteur de police stagiaire, déboulant sur les lieux… S’en suivent quiproquos, jeux de mots, et gags à répétition.
La pièce est rythmée et divinement interprétée par Dominique-Pierre Devers qui en est également l’auteur. Le jeu de Lilly Villar est un peu poussif, mais sa tenue de police très saillante, et son rôle d’ingénue, la rendent fort attachante.
Cela fait déjà 6 ans que ce spectacle performe à Avignon, et l’Avignon Hotel Monclar recommande du Rififi à la morgue, pour sa fraicheur, son côté bon enfant, bref un moment qui passe tout seul, sans difficulté.
Chat-cha, mambo !
F.CLOTA
Quel Duel !
Cher clients,
Ces deux là, vraiment, sont de vrais virtuoses de par leur talent inné pour la musique d’abord, mais aussi et surtout, de par la façon de nous faire partager cette passion en mettant en scène des situations cocasses, et drôles, qui feront travailler allègrement vos zygomatiques pendant une heure.
Un, “Duel” où Paul Staïcu et Laurent Cirade se donnent à coeur joie, passant en revue la musique classique, le jazz, le rock et des airs plus connus les uns que les autres. 4ème venue en Avignon, après 2004, 2005 et 2007, le cru 2008 avec une nouvelle version de leur spectacle est à consommer sans modération. Accessible à tous, français comme étrangers, jeune public ou public adulte, ce spectacle est un vrai bonheur.
La première représentation faisant déjà presque salle comble avec pas loin de 200 personnes.
L’Avignon Hôtel Monclar recommande donc Duel sans hésiter, un vrai régal pour les petits et les grands.
F.CLOTA
Movin’ Melvin Brown !
Chers clients !
Ah la la !!! Comment résumer ce show offert par Melvin, danseur de claquettes noir américain et chanteur exceptionnel ?
Extraordinaire ? époustouflant ? sublime ? les qualificatifs me manquent …
Pendant 1h30, il nous fait revivre les moments forts de sa vie aux Etats Unis, sa rencontre avec Ray Charles, ses débuts dans la chanson, inspirés par Samy Davis Junior. Virtuose des claquettes, le rythme dans la peau, on se sent bondir dans le temps, l’Amérique des années 40, 50, 60, et 70… Passant de Luis Armstrong, à John Lennon, d’Otis Redding, à Frank Sinatra, et bien d’autres encore.
Première représentation en 2008, et la salle déjà était pleine, le public littéralement conquis, chantant, dansant et applaudissant à tout rompre.
A noter la présence de musiciens élégants, blancs (je rappelle que le contexte met en avant la musique noire américaine avant tout), mais très performants : Didier Vallet à la batterie, Eric Gadet à la contrebasse, et Charles Tois au piano. On remarquera, entre autre, les yeux d’enfant émerveillé d’Eric Badet, subjugué par les prouesses de Melvin.
Bref, comment mieux vous le dire ?? L’Avignon Hotel Monclar recommande Melvin Brown plus que chaleureusement et son spectacle à La Luna, tous les jours à 21h35, (relâche les 21 et 28 juillet) jusqu’au 02 août prochain.
F.CLOTA
Avignon Festival OFF 2008
Enfin !
Le programme tant attendu est finalement sorti et ça valait bien la peine d’attendre car il s’annonce exceptionnel.
1 047 ! Eh oui ! Le Festival OFF d’Avignon ne prévoit pas moins de 1 047 spectacles cette année. Le choix est large et varié.
Je vais tenter de jouer aux apprentis journalistes et vous livrer mes commentaires sur les pièces vues. En vous apportant un oeil d’amateur qui est le mien, j’espère pouvoir vous aider à vous y retrouver dans cette immense sélection.
Bien entendu je suis ouvert à toute proposition et commentaires de votre part. Les échanges dans le théâtre sont primordiaux. Echanger une idée, un avis, faire partager son expérience, son sentiment, afin de vivre une émotion commune.
Excellent Festival OFF à tous !
F.CLOTA